Voilà maintenant près de 7 ans que les professionnels de santé des quartiers Sud (Observatoire, Graville, Soquence, les Champs Barets, Vallée/Béreult, Quartier de l’Eure, Saint-Nicolas, Les Neiges) se retrouvent tous les 3 mois autour d’un buffet dressé le midi au Art Sport Café.
Pour cette déclinaison du « Café du dimanche » mis en place par les IDEL des quartiers Sud, l’ensemble des acteurs médicaux et paramédicaux ont été conviés.
Ainsi, ils étaient encore une cinquantaine de participants pour cette édition spéciale « Noël », où les pulls de Noël étaient de rigueur et durant laquelle un Secret Santa fut organisé, orchestré par Sonia, IDEL sur le quartier de l’Eure.

Interview du Dr. Jean-Luc DUMENIL
Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à ce type d’événement dès le départ ?
En fait, c’est surtout pour rencontrer les collègues. J’en connais certains, mais pas tous. C’est très convivial et ça permet de voir les choses sous un autre angle.
Qu’est-ce qui vous a semblé attractif dans cette initiative ?
Principalement, c’est le fait de rencontrer les collègues, d’échanger, et parfois même de parler d’autre chose que de médecine. Ce n’est pas négligeable.
Comment décririez-vous vos expériences lors de ces repas ?
Au début, on se demande ce qu’on fait là, mais rapidement, on réalise que c’est très convivial. Cela permet de mettre des visages sur des noms, ce qui est très important. Avec notre maison pluridisciplinaire, nous vivons une expérience similaire : avoir des visages sur des noms change tout dans la pratique. C’est vraiment une excellente initiative.
Y a-t-il un moment ou un échange qui vous a particulièrement marqué ?
La première fois où je suis venu. Je ne savais pas à quoi m’attendre, mais c’était vraiment génial. L’ambiance était bonne et tout le monde était heureux d’être là. Dans une profession parfois perçue comme sinistrée ou un peu triste, ces rencontres font ressortir le côté positif de ce que nous faisons, notamment le travail en commun.
Pensez-vous que ces repas ont un impact positif sur vos relations professionnelles et personnelles ?
Professionnellement, oui, car cela nous pousse à nous rappeler que nous ne sommes pas seuls et que nous faisons partie d’une équipe. Sur le plan personnel, c’est aussi l’occasion de rencontrer des gens avec qui le courant passe bien, notamment pour les jeunes installés. Cela leur permet de tisser des liens d’amitié et de s’ouvrir davantage.
Pensez-vous que ces rencontres contribuent à une meilleure dynamique entre les professionnels de santé du quartier ?
Oui, il y a un aspect positif. Cependant, si cela peut influencer nos pratiques professionnelles, c’est une autre question. Ces rencontres sont un premier maillon, mais d’autres initiatives seraient nécessaires pour aller plus loin.
Voyez-vous un impact sur la qualité des soins ou la collaboration interprofessionnelle dans le quartier ?
En termes de collaboration, il n’y a pas photo. Par exemple, aujourd’hui, j’ai discuté avec une infirmière concernant un de mes patients. Elle m’a donné des informations précieuses que je n’aurais pas eues autrement. Ces échanges renforcent forcément notre efficacité.
Interview du Dr. Alice RIBOULET
Qu’est ce qui t’a poussé à participer à ce type d’événement dès le départ ?
Depuis le début de mon installation, il y a environ 6 ou 7 ans, j’ai eu l’envie de connaître les visages des professionnels du quartier et de les rencontrer en chair et en os.
Qu’est-ce qui t’a semblé attractif dans cette initiative ?
C’est une rencontre qui repose davantage sur la convivialité que sur un cadre strictement professionnel. Cela permet de se rencontrer autrement qu’en travaillant.
Est-ce que tu avais des attentes particulières en venant la première fois ?
Oui, j’espérais me retrouver à table avec des personnes que je ne connaissais pas, plutôt que de rester naturellement avec les gens que je côtoyais déjà. Mon attente principale était de voir de nouveaux visages, et cela s’est réalisé à chaque fois, car, de fil en aiguille, on change d’interlocuteurs.
Comment décrirais-tu ton expérience lors de ces repas ?
C’est une expérience sympathique qui offre une véritable pause au milieu de la journée de travail. Contrairement aux autres jours, c’est un moment de détente. Parfois, le timing est un peu serré, mais cela reste agréable. C’est également une bonne expérience gustative, car les repas changent un peu de la routine. De plus, à mesure que de nouveaux arrivants s’installent dans le quartier, je fais la connaissance de plus de monde.
Y a-t-il un moment ou un échange qui t’a particulièrement marqué ?
Oui, le karaoké m’a marqué, même si je n’ai pas pu rester à cause du travail. Sinon, la première fois où je suis venue reste mémorable, car je ne connaissais encore personne. J’ai également aimé les moments où j’ai pu venir avec de nouveaux collègues, comme Benjamin ou Pauline. C’est toujours agréable de présenter de nouveaux visages.
Ces rencontres mettent-elles en avant le côté dynamique du quartier ?
Tout à fait. Cela montre que nous sommes nombreux à vouloir nous connaître, ce qui donne envie aux nouveaux arrivants de rester dans le quartier.
Penses-tu que ces rencontres contribuent à une meilleure dynamique entre les professionnels de santé du quartier ?
Oui, absolument.
Vois-tu un impact sur la qualité des soins ou la collaboration interprofessionnelle ?
Oui, clairement. Grâce à ces rencontres, les mises en relation sont beaucoup plus faciles, notamment pour la MSP. Par exemple, beaucoup de professionnels ont répondu positivement à mes sollicitations. De plus, pendant le COVID, ces échanges dynamiques et constructifs ont été précieux. Sans ces initiatives, je pense que la communication aurait été moins efficace.
Un dernier mot ?
Merci à toi d’organiser tout cela avec autant d’assiduité et de rigueur. Rendez-vous dans trois mois, en espérant que cela continue encore longtemps !
Bertrand CLODIUS, IDEL